Le stage de pistage m'a permis de confirmer deux aspects qui font la richesse toute singulière de l'école.
Sur l'enseignement : Il réussit le pari osé de concilier l'enseignement d'une tradition avec les apports de la modernité. Je reste admiratif de l'esprit de synthèse de Jonathan (John C), capable de remonter l'histoire des peuples nous transportant des nomades Bashkir aux Hachichins en passant par le Japon. Pour autant, le terrain n'est pas en reste et prouve combien Jonathan et Gauthier, forts d'une expérience aussi riche que diverse, maîtrisent leur art et ont plaisir à l'enseigner.
Sur l'école : Puisque l'enseignement Ichmoukametoff est bâti sur des belles valeurs et des principes forts, Jonathan s'applique à les faire vivre sur sa ferme.
L'école est évidemment un lieu d'apprentissage avec tout son matériel pédagogique à portée de main (le tableau et ses feutres, la patte de Mansour, le déhanché de la poule, la posture du bélier...), plus encore c'est un lieu de vie dans lequel se pratiquent la connexion au vivant, la fraternité et la spiritualité.
Chaque stage terminé ouvre des portes nouvelles sur soi et les autres. Il devient donc addictif d'y revenir sans cesse pour approfondir les enseignements dispensés. Car au delà des différentes thématiques abordées à l'occasion des stages, le nerf de l'école est d'enseigner la vie pour gagner en liberté et devenir meilleur, que l'on vive seul ou en famille, nomade ou sédentaire, à la ville ou à la campagne.
Un merci bien chaleureux
Baptiste