Après avoir suivi le stage « Pistage animalier » de deux jours organisé par John en juin, j’ai enchaîné sur la thématique « Découverte pistage », centrée sur l’humain. C’était, a priori, moins ma tasse de thé - je suis très bestioles. Mais une session dispensée par l’École des éclaireurs-pisteurs à 90 km de chez moi, c’était tout simplement impensable de rater ça.
Hé bien comme en juin, surprise totale et bonheur absolu. Nous sommes rentrés dans le vif du sujet tambour battant. Le sentiment premier est qu’on va être débordé : vocabulaire, procédure, tout va très vite. Le stage ne fait que commencer et on se demande déjà si, à cette cadence, il sera possible de tout emmagasiner. Mais comme on n’assiste pas à une conférence sur les imprimés de saison du parapluie chinois, on s’accroche. On est assailli de notions nouvelles et inconnues, puis, peu à peu, sans que le rythme n’ait changé, on désature progressivement, les choses se précisent et les notions tout juste découvertes finissent par s’emboîter dans notre cervelle avec plus de fluidité. Le flux des informations croise et recroise celui des anecdotes, jusqu’à former un treillis de notions, parfaitement adapté au support et à la croissance des connaissances ultérieures - pour les stagiaires avisés qui choisiront de se lancer dans le cursus complet proposé par l’École.
Mon seul regret : ne pas avoir la mémoire hors-norme qui m’aurait permis de graver dans le marbre (oui, je suis un peu vieux jeu, je préfère le marbre au silicium…) chaque bribe d’information.
Comme l’assoiffé à qui on a offert une gorgée d’eau, cette journée vous laisse avec une seule pensée en tête : ENCORE !
Un grand merci à Arnaud, Yoan, Matthieu et Karine pour avoir eu le bon goût de nous fournir un échantillon de morphologies variées, du saucisson et de bonnes tranches de rigolade.
Merci à Vincent (avec qui nous aurons peut-être le privilège de nous foutre sur la tronche en toute bienveillance au détour d’un cours de Krav) pour avoir patiemment supporté mes questions pendant le trajet du retour…
et merci à Clarisse de m’avoir suivie dans cette aventure !